Les puces numériques ont été les véritables vedettes du Mobile World Congress qui s'est tenu à Barcelone
Les conflits entre la Chine et les États-Unis, ainsi que la phase de manque survenue lors de la crise de la pandémie de Covid-19, ont poussé les grandes et moyennes puissances gouvernementales à réinternaliser leur production de semi-conducteurs.

Depuis l'ouverture du Mobile World Congress de Barcelone le 3 mars en Espagne, le nom de Nvidia est omniprésent. Le logo de cette entreprise américaine de semi-conducteurs figure sur chaque stand d'exposant qui se vante d'avoir établi une collaboration avec elle. L'an passé, cette entreprise est devenue la plus importante en termes de capitalisation boursière mondiale (plus de 3 300 milliards de dollars), grâce à son rôle prépondérant dans la révolution de l'intelligence artificielle (IA). Le jeudi 27 février, il a déclaré un chiffre d'affaires annuel sans précédent de plus de 130 milliards de dollars (+114% par rapport à l'année précédente).
D'autres intervenants dans l'industrie des semi-conducteurs aspirent à reproduire son triomphe, en profitant également de l'essor de l'IA. Cela constitue une véritable chance pour un domaine qui a traversé une phase de creux suite à la crise liée à la pandémie de Covid-19, période durant laquelle les consommateurs se sont fortement équipés. 2024 a débuté par une relance, incluant un rebond de 5% des revenus mondiaux des smartphones comparé à 2023, suite à deux années consécutives de déclin, d'après un rapport du cabinet.